SOWA PAN SCRAMBLE | SCRAMBLER 400 X – BOTSWANA, AFRIQUE DU SUD

We all crave adventure from time to time—perhaps more often than we admit—but life's responsibilities frequently push our dreams of exploration to the back burner. Despite these challenges, friends Paul Jacobs, Tinus van den Berg, Jarred Leslie, Joe Fleming, Devin Paisley, and Alex Torrão set out on an epic adventure. Armed with three Triumph Scrambler 400Xs, they tackle hundreds of kilometres across salt pans of Botswana, with a festival waiting on the horizon or was it just a mirage?
Jour 1 : De Johannesburg à Elephant Sands, au nord-est du Botswana
« Nous avons chargé nos motos sur une remorque et pris la route aux petites heures du matin pour un trajet de 15 heures. L’aventure commençait officiellement. Notre destination : Elephant Sands, un joyau reculé niché dans le coin nord-est du Botswana.
Nous sommes arrivés à Elephant Sands juste avant le coucher du soleil, accueillis par une scène qui allait devenir l’un des moments les plus inoubliables du voyage.
En sortant du véhicule, nous avons été instantanément captivés par le spectacle qui se déroulait devant nous. À l’accueil et au restaurant, nous étions à quelques mètres à peine d’un groupe d’éléphants sauvages près du point d’eau. Assis là, si près, mais en sécurité derrière le câble de protection quasi invisible, c’était une expérience surréaliste. La majesté de ces créatures gigantesques dans leur habitat naturel était tout simplement incroyable. »
Nos chalets étaient situés de l’autre côté du point d’eau, et après le souper, une nouvelle épreuve nous attendait : naviguer entre les éléphants! Les géants doux se promenaient entre nos chalets, transformant chaque aller-retour vers le véhicule en un exercice de vigilance. Chaque pas était posé avec précaution, pour éviter de croiser un éléphant en route vers le point d’eau.
Les éléphants, eux, semblaient complètement indifférents à notre présence, vaquant à leurs occupations comme si nous faisions simplement partie du décor. Leurs silhouettes massives et leurs mouvements paisibles sous la lumière de la lune ajoutaient une touche d’émerveillement à notre aventure déjà palpitante. Chaque moment passé à les observer nous rappelait pourquoi nous avions entrepris ce voyage : pour vivre la beauté brute du monde naturel.
« Notre première journée à Elephant Sands avait placé la barre très haute, et avec l’aventure qui nous attendait, il était clair que ce voyage serait rempli de moments qui resteraient gravés dans nos mémoires pour toute une vie. » a dit Tinus.

Jour 2 : Première journée sur les Scramblers. Destination : Gweta Lodge et Nwetwe Pan
« Le matin suivant notre nuit à Elephant Sands, nous nous sommes préparés pour une nouvelle étape de notre aventure. Notre destination : Gweta Lodge, après quoi Joe avait organisé un camp entièrement équipé sur le Nwetwe Pan. C’était censé être l’un des moments forts de notre voyage, offrant une expérience immersive dans la magnifique nature sauvage du Botswana.
Malgré des années d’expérience sur des motos d’aventure, je ressentais une certaine excitation mêlée de nervosité ce matin-là. Mon expérience hors route se limitait principalement aux terrains de gravier, rocheux et boueux. Je n’avais jamais vraiment roulé dans le sable, sauf pour une brève initiation. J’allais m’aventurer pour la première fois sur des pistes sablonneuses inconnues.
Notre journée a commencé avec un bon café pendant que nous préparions notre équipement, ajustant les leviers et les réglages des motos selon les préférences de chacun. La touche finale : faire baisser la pression des pneus pour mieux gérer les conditions sablonneuses à venir. Après un copieux déjeuner et un rapide briefing d’équipe, nous étions prêts à relever les défis de la journée.
Le premier test est arrivé presque aussitôt. Les deux kilomètres de route sablonneuse à la sortie d’Elephant Sands nous ont donné un bon aperçu du terrain auquel nous allions faire face plus tard dans la journée. Nous avons roulé tranquillement, pour bien ressentir les motos et leur comportement sur cette surface meuble. » a dit Tinus.
« Au début, l’idée de piloter les Scramblers m’a un peu intimidé. Cependant, après quelques kilomètres dans le sable profond et sur route, je me suis vite adapté et je me suis senti incroyablement à l’aise sur la moto, surtout avec ma taille de 171 cm. Le hors-route avait toujours été un certain défi pour moi en raison de ma stature, mais rouler avec la Scrambler 400x dans le sable épais était un vrai rêve pour plusieurs raisons. La moto s’est révélée extrêmement agile, avec assez de couple en bas régime pour gérer les situations difficiles, et un bon milieu de gamme pour maintenir une conduite stable.
J’avais de l’expérience dans le sable profond et je savais que garder de l’élan était essentiel. Mais je savais aussi que quand ça tournait mal, ça tournait vite au vinaigre – souvent avec une bouche pleine de sable et l’ego un peu amoché. Heureusement, cette fois, tout s’est déroulé sans chute. » a dit Jarred.






« Depuis Elephant Sands, nous allions parcourir une route asphaltée jusqu’au Gweta Lodge. La Scrambler 400x a géré les vitesses sur autoroute avec une aisance impressionnante, démontrant toute sa polyvalence et ses performances solides sur des terrains variés. Nous sommes arrivés au Gweta Lodge pour le dîner, et malgré tout, le groupe ressentait encore une excitation mêlée d’un peu de nervosité à l’idée de ce que le reste de la journée allait nous réserver. Mais l’anticipation de s’attaquer à un terrain inconnu et de camper dans un endroit aussi reculé et spectaculaire gardait le moral au beau fixe.
Le trajet entre le lodge et le Nwetwe Pan… Nous n’avions aucune idée de ce qui nous attendait après la route asphaltée. C’est là que nous allions véritablement tester nos compétences et les capacités de la Scrambler 400x sur les pistes sablonneuses et les vastes étendues du Botswana.
Nous nous sommes plongés directement au cœur de la nature sauvage sablonneuse du Botswana. Les pistes de sable à travers le bush offraient un nombre infini d’options, nous forçant à rester constamment alertes. Avec les véhicules de soutien qui suivaient derrière, nous étions prêts à affronter le terrain, même si le trajet promettait d’être aussi exigeant qu’exaltant.
Joe, un vétéran des sentiers sablonneux du Botswana, avait pris soin de partager un itinéraire planifié avec nous.
Étant encore relativement novice dans la conduite sur sable, je me suis retrouvé en tête, tentant de naviguer les pistes complexes. Je pédalais avec mes pieds pour garder l’équilibre, bien conscient de mon statut de débutant dans le sable. Mes nerfs et mon manque d’expérience m’ont vite rattrapé et, malgré mes efforts, j’ai fait une superbe chute — une vraie roulade de héros — dans le sable et dans les buissons. On a essayé une nouvelle stratégie : je passerais à l’arrière tandis que le groupe partirait devant et m’attendrait à chaque bifurcation. Mais cela a mené à une autre complication : le groupe s’est mis à se disperser. J’ai remarqué qu’ils avaient pris un mauvais chemin et j’ai décidé d’essayer de les suivre pour qu’on reste ensemble.
Les traces laissées par le groupe s’effaçaient rapidement sous le sable mouvant, et je me suis vite retrouvé sans savoir où ils étaient passés. Le défi de retrouver le groupe a ravivé ma détermination. Mon objectif est devenu clair : retrouver le groupe et nous remettre sur la bonne voie.
Lorsque le véhicule de soutien m’a rattrapé, on a travaillé ensemble pour s’orienter dans le sable. J’ai augmenté la cadence, ce qui a fait une réelle différence pour dompter le terrain sablonneux. L’adrénaline de rouler plus vite à travers le sable a renforcé ma confiance, et avant longtemps, j’avais distancé les véhicules de soutien. J’étais seul, essayant de rejoindre le groupe. » a raconté Tinus.
« J’ai continué à naviguer à travers le bush jusqu’à atteindre le bord du Nwetwe Salt Pan. L’étendue immense de la plaine salée s’étendait devant moi, et j’ai pris un moment pour éteindre la moto et absorber la beauté du paysage et le silence absolu.
Après environ 15 minutes à m’imprégner des lieux et à tendre l’oreille pour entendre d’éventuels bruits du groupe, je me suis remis en route pour la dernière portion jusqu’au site de campement. Traverser le pan à moto a été une expérience incroyable, et en arrivant à l’endroit où le Gweta Lodge installait le camp, le soleil commençait à se coucher sur la plaine. La vue était tout simplement spectaculaire. »
« À un moment donné, Paul et moi, épuisés par l’épais sable, nous sommes laissés emporter par l’euphorie en atteignant enfin un terrain plus ferme. Nous sommes partis dans une direction où le gravier sous nos pneus semblait idéal, et les Scramblers s’en donnaient à cœur joie, zigzaguant entre arbres et buissons comme sur un échiquier. C’est seulement après un moment que nous avons réalisé que personne ne nous avait suivis… et que nous nous étions égarés. Le soleil commençait à se coucher, et nous avions laissé le groupe derrière nous. Nous nous sommes arrêtés quelques minutes pour reprendre nos esprits, quand j’ai cru entendre faiblement une moto au loin. J’ai suggéré à Paul qu’on devrait aller dans cette direction.
Sans sentier précis à suivre, nous avons traversé ce paysage désertique, en espérant être sur la bonne voie.
Le Botswana est réputé pour ses majestueux baobabs. Bien qu’on en ait vu quelques-uns de taille modeste, rien ne se comparait à l’énorme baobab sur lequel nous sommes tombés. D’environ 70 pieds de diamètre, c’était une vision saisissante — d’autant plus qu’on avait perdu l’équipe et qu’on espérait encore se diriger vers le Nwetwe Pan. »
« En sortant du bush, on a traversé un petit village où on a été accueillis par des chèvres et des chiens qui nous ont carrément chassés de leur territoire — on a à peine échappé à leurs crocs, juste à temps, alors qu’on passait en coup de vent.
En approchant du pan, j’ai aperçu de la poussière du coin de l’œil — ça semblait être une voiture, mais je n’en étais pas certain.
On a finalement atteint un terrain dégagé et, à mon grand soulagement, on est tombés sur Joe. Après plusieurs kilomètres de sable épais et d’arbres remplis d’épines, j’ai ressenti un vrai calme en retrouvant notre guide… celui qui avait tout notre stock. » a raconté Jarred.
« Dans notre aventure, on avait une règle cruciale : si on se perdait, on suivait l’itinéraire prévu et on se retrouvait à la destination. En gardant ça en tête, j’ai décidé de couper à travers le bush pour retourner sur la route. La conduite était exaltante alors que je naviguais jusqu’au bord du Nwetwe Salt Pan. L’immensité du pan s’est ouverte devant moi, et j’ai pris un moment pour éteindre la moto et absorber la vue à couper le souffle et le silence. » a raconté Tinus.
« En arrivant enfin sur le pan, j’ai ressenti une sensation incroyable en ouvrant les gaz sur la Scrambler 400X. J’avais l’impression de participer à une tentative de record de vitesse terrestre, comme lors de la fameuse course de Triumph sur le Bonneville Salt Flats en 1903. » a dit Jarred.
« Environ 30 minutes plus tard, le grondement des motos sur le pan a annoncé l’arrivée du reste du groupe. Ils avaient chacun vécu leur propre aventure pour arriver jusque-là, chacun avec son histoire de sable et de dépassement. La camaraderie de notre périple collectif s’est pleinement ressentie alors qu’on s’est rassemblés autour du feu de camp, prêts à raconter nos péripéties.
« Au coucher du soleil, alors que l’horizon se teintait d’un éclat doré sur le pan, on savait que malgré les défis, la journée avait été une démonstration extraordinaire des capacités de la Scrambler 400X — et de l’esprit d’aventure qui nous animait tous. » a conclu Tinus.






Jour 3 : À la recherche du festival sur Sowa Pan
« Après une nuit inoubliable passée en camping sur le Nwetwe Pan, nous étions prêts à attaquer la prochaine étape de notre voyage. Le plan de la journée était de se rendre à un festival sur le Sowa Pan, avec un détour par la spectaculaire région de Kubu Island. Après un déjeuner préparé par le personnel du Gweta Lodge, nous avons préparé nos motos en nettoyant et lubrifiant les chaînes, puis nous sommes partis à l’aventure pour la journée.**
Le parcours nous a ramenés sur les sentiers sablonneux du bush, serpentant à travers plusieurs petites pans dans la région sud-ouest des Makgadikgadi Pans. La journée promettait d’être l’une des plus excitantes de notre périple au Botswana, et le paysage n’a pas déçu. Les vastes étendues des pans et du bush offraient une balade des plus gratifiantes.
En approchant de Kubu Island, toutefois, notre route tranquille a été interrompue — littéralement. Le châssis de la remorque à moto, tirée par un de nos véhicules d’assistance, avait développé une fissure de fatigue, et la suspension du côté droit s’était effondrée. Comme la remorque était cruciale pour transporter nos motos de retour à Johannesburg, et qu’on était en pleine région isolée, l’abandonner n’était pas une option.
C’est là que notre ingéniosité est entrée en jeu. Après avoir fouillé les alentours, nous avons trouvé un morceau solide de bois de feu. Avec des sangles à cliquet, nous avons fabriqué un support de fortune qui tenait l’essieu de la remorque en place, ce qui nous a permis de poursuivre notre route. Cette réparation rapide est devenue l’un des moments forts de la journée, montrant la détermination et la débrouillardise de notre équipe.
Notre convoi, désormais un vrai symbole d’improvisation, a continué à traverser le Sua Pan, avec les motos en tête et les véhicules d’assistance de chaque côté — un spectacle aussi impressionnant que mémorable. À Kubu Island, nous avons demandé notre chemin pour le festival, mais une mauvaise communication nous a fait dévier.
L’isolement des pans du Botswana est rapidement devenu évident : sans réseau pour demander des directions plus précises, une remorque fragile, le carburant de nos motos qui commençait à manquer à force de s’amuser sur les pans, et aucun chemin clair vers le festival. Nous avons donc pris la décision de nous diriger vers la ville la plus proche.
Au fil du trajet, les pans du Botswana, avec leur beauté vaste et sauvage, ne nous ont pas seulement offert un paysage à couper le souffle, mais nous ont aussi rappelé le frisson de l’exploration et la joie de la camaraderie née quand on affronte l’inconnu ensemble.
Nous sommes arrivés à Serowe où nous avons fait le plein. La priorité suivante était de trouver un hébergement pour la nuit. Fidèle à lui-même, Joe, notre coéquipier toujours débrouillard, s’est mis en action pour dénicher un endroit où nous pourrions passer la nuit. »

Joe a rapidement trouvé quelques options et passé quelques coups de fil. Notre premier choix semblait prometteur, mais personne ne répondait au téléphone, alors nous avons décidé de nous y rendre directement pour vérifier la disponibilité. Alors que le soleil se couchait, plongeant le paysage dans le crépuscule, la route vers le camping s’est transformée en sentier de sable, ajoutant une couche d’aventure supplémentaire à notre soirée.
Rouler sur ce sentier de sable dans le noir était exaltant, avec une visibilité limitée au faisceau des phares de la moto et un parcours inconnu. Malheureusement, une fois arrivés au camping, nous avons trouvé un portail verrouillé et personne pour nous accueillir ou nous offrir un endroit où passer la nuit.
Sans se décourager, Joe a rapidement pivoté vers la deuxième option qu’il avait trouvée. Après quelques appels de plus, nous avions un endroit où loger et nous sommes dirigés vers ce nouveau camping, qui s’est heureusement avéré accueillant et accommodant. Les étoiles brillaient dans le ciel et l’air était frais — un cadre parfait pour un feu de camp.
Une fois installés, Alex, qui est aussi un chef talentueux, s’est chargé du repas du soir. Il nous a régalés d’un exquis curry de poulet dont l’arôme se mêlait au crépitement du feu de camp. C’était une fin parfaite à une journée remplie d’épreuves et de réussites.
La chaleur du feu de camp et le talent culinaire d’Alex ont offert une conclusion idéale après une journée exigeante sur les pans. Rassemblés autour du feu, partageant nos histoires d’aventure, échangeant des blagues et réfléchissant aux événements de la journée, notre aventure touchait presque à sa fin.
Au cœur du Botswana, sous un ciel étoilé, nous avons trouvé non seulement un lieu de repos, mais aussi la fin mémorable d’un chapitre de notre périple.” a dit Tinus

Jour 4 : Retour à Joburg sur la Scrambler 400x
« Le dernier jour de notre aventure au Botswana s’est levé avec un mélange d’excitation douce-amère. Nous devions parcourir les 7 heures de route de Serowe jusqu’à Johannesburg, marquant la fin d’une exploration épique à travers les pans du Botswana. Notre périple avait été un véritable témoignage des capacités de la Triumph Scrambler 400x.
Même en sachant que la route à venir serait entièrement asphaltée, nous n’avons pas pu résister à l’envie de prolonger notre trajet sur la Scrambler 400x. La moto avait offert une performance brillante tout au long de notre voyage, et nous voulions donner à notre équipe de soutien exceptionnelle la chance de découvrir sa qualité de conduite impressionnante avant d’atteindre la frontière.
Nous avons décidé de prendre des tours pour rouler sur la Scrambler 400x, afin que chaque membre de l’équipe puisse savourer l’expérience. Ce n’était pas seulement une question de terminer le voyage, mais de célébrer l’aventure et la moto qui avait été une fidèle compagne tout au long du trajet. Avec sa maniabilité fluide et son confort sur la route asphaltée, la moto s’est encore une fois montrée aussi agréable sur l’autoroute que sur les sentiers sableux et les pans.
En traversant la frontière pour revenir en Afrique du Sud et en regagnant Johannesburg, les souvenirs de notre périple au Botswana étaient une célébration de notre aventure et de la remarquable Scrambler 400x qui l’a rendue encore plus mémorable. Nous savions que ce voyage resterait gravé dans nos mémoires pendant des années. » a dit Tinus
CRÉDIT PHOTO : DEVIN PAISLEY & JARRED LESLIE | CRÉDIT VIDÉO : JOE FLEMING
